Tout le monde fait un cauchemar.
- laurentfrappa0
- 5 févr.
- 2 min de lecture

Tout le monde fait un cauchemar ou nous devrions plutôt dire : Tout le monde fait des cauchemars.
Car même si cela va surprendre beaucoup d’entre nous, oui, tout le monde fait des cauchemars à un moment ou un autre de sa vie. Les cauchemars font partie du processus naturel du sommeil et jouent un rôle dans la gestion des émotions et des souvenirs. Cependant, leur fréquence et leur intensité varient selon les individus.
Quelques faits sur les cauchemars :
Les enfants en font plus souvent que les adultes, en raison de leur imagination active et de leur développement émotionnel.
Les adultes peuvent en faire aussi, surtout en période de stress, d'anxiété ou après un événement marquant.
Certaines personnes en font rarement, tandis que d'autres souffrent de cauchemars récurrents.
Les cauchemars chroniques peuvent être le signe d’un trouble du sommeil, comme la maladie des cauchemars, ou être liés à un traumatisme (ex. : syndrome de stress post-traumatique).
Il y a plusieurs raisons possibles pour lesquelles une majorité de la population à le sentiment de ne pas faire de cauchemars :
1. Oubli des rêves
La plupart des gens oublient leurs rêves peu après leur réveil. Comme les cauchemars sont des rêves, ils peuvent aussi être effacés rapidement de la mémoire.
Le sommeil paradoxal, où se produisent les rêves les plus vifs, est une phase du sommeil où le cerveau traite les informations de manière particulière. Sans réveil brusque pendant cette phase, le rêve (ou cauchemar) s’efface souvent avant même qu'on puisse en prendre conscience.
2. Fréquence variable des cauchemars
Certaines personnes font effectivement très peu de cauchemars. La fréquence des cauchemars varie selon les individus, et certains peuvent en faire rarement voire presque jamais.
Les cauchemars sont plus fréquents chez les enfants et diminuent avec l’âge, ce qui peut expliquer pourquoi les adultes en rapportent moins.
3. Tolérance et perception individuelle
Certaines personnes font des rêves désagréables mais ne les considèrent pas comme des cauchemars. Ce qui est un cauchemar nocturne pour une personne (ex. un rêve où elle est en retard à un rendez-vous important) peut être simplement un rêve stressant pour une autre.
4. Mécanismes de régulation émotionnelle
Les cauchemars sont souvent liés au stress, à l’anxiété et aux traumatismes. Certains individus ont une meilleure capacité à réguler leurs émotions pendant la journée, ce qui peut limiter l’apparition de cauchemars.
5. Facteurs physiologiques et environnementaux
La consommation d’alcool, de certains médicaments ou même la qualité du sommeil peuvent influencer la survenue des cauchemars. Une personne qui dort bien et profondément a moins de chances d’avoir un sommeil perturbé par des cauchemars.
Même si certaines personnes affirment ne jamais faire de cauchemars, il est évident qu’elles en aient déjà eu mais qu’elles ne s’en souviennent pas ou ne les perçoivent pas comme tels.
